Ce contrat, d’un montant de 40 millions d’euros, porte sur le génie civil de la station Haroun et sur la réalisation de 680 mètres de tunnels supplémentaires entre la station Al Ahram et la station Haroun. Le creusement sera réalisé avec le tunnelier Imothep existant, en attente de redémarrage dans la station Al Ahram depuis le 26 octobre 2012.
Les travaux, qui vont débuter immédiatement, devraient durer 17 mois. Cette nouvelle phase devrait permettre une mise en service de la phase 2 jusqu’à la station Al Ahram mi-2014.
Prochaines étapes, l’attribution des phases 3 et 4 de la ligne 3 qui, une fois achevée, traversera la capitale égyptienne d’est en ouest, depuis l’aéroport jusqu’aux quartiers à l’ouest du Nil.
Ce nouveau contrat traduit la confiance que le Ministère des Transports égyptien porte à VINCI depuis près de vingt ans. Le Groupe a déjà réalisé les lignes 1 et 2 du métro du Caire, ainsi que la phase 1 de la ligne 3, mise en service le 21 février 2012, et qui dessert l’est du Caire depuis le centre ville.
Un groupement, composé de filiales de VINCI (58,3 %) – VINCI Construction Grands Projets (leader), Dodin Campenon Bernard (VINCI Construction), VINCI Construction France -, Ferrovial Agroman (30 %) et Razel-Bec (11,7 %), a signé avec Fusion for Energy (F4E), l’organisation de l’Union européenne chargée d’assurer la contribution de l’Europe au projet ITER, le contrat pour la construction du bâtiment réacteur Tokamak et la conception-construction de neufs bâtiments annexes sur le site de Cadarache, au nord d’Aix-en-Provence, pour un montant global d’environ 300 millions d’euros et une durée de 5,5 ans.
Les études démarreront en avril 2013 et les principaux travaux de génie civil à l’automne 2013. Le bâtiment principal est destiné à abriter le réacteur Tokamak, cylindre de 28 mètres de diamètre, 29 mètres de haut et 23 000 tonnes. Avec les deux bâtiments annexes qui lui sont accolés, il constituera une structure en béton armé de 120 mètres de long sur 80 mètres de large et 80 mètres de haut.
Les autres bâtiments annexes comprennent le bâtiment d’assemblage (Assembly building) un immeuble de deux niveaux (Control Building) et divers bâtiments de type industriel.
Le marché comprend également des portes nucléaires de grandes dimensions (4 m x 4 m, 40 tonnes) antiradiations et résistant aux surpressions, dont les études et la réalisation seront effectuées par un groupement composé de Cegelec (une entreprise de VINCI Energies) et Sommer.
Le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) est un exemple unique de coopération internationale dans le domaine de l’énergie. ITER sera la plus grande installation expérimentale de fusion jamais construite. Le programme a été conçu pour démontrer la faisabilité scientifique et technique de l’énergie de fusion.
La recherche sur la fusion vise à développer une source d’énergie sûre, inépuisable et respectueuse de l’environnement. La contribution de l’Europe représente près de la moitié du coût de construction de la machine ; les six autres membres engagés dans ce projet coopératif international (Chine, Japon, Inde, Corée du Sud, Russie et Etats-Unis) contribueront de manière égale au reste du financement.
Fusion for Energy
Fusion for Energy (F4E) est l’organisation de l’Union européenne créée pour la contribution de l’Europe à ITER.
L’une des principales missions de F4E consiste à travailler avec l’industrie, les PME et les organisations de recherche européennes pour développer et fournir un large éventail de composants de haute technologie ainsi que des services d’ingénierie, de maintenance et de soutien pour le projet ITER.
F4E soutient les initiatives de recherche et développement dans le domaine de la fusion à travers l’accord sur l’approche élargie (« Broader Approach ») signé avec le Japon et prépare la construction de réacteurs de fusion de démonstration (DEMO).
F4E est une entité juridique indépendante créée par décision du Conseil de l’Union européenne, qui a été constituée en avril 2007 pour une période de 35 ans.
Son siège se trouve à Barcelone, en Espagne.
ITER
Le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) est un exemple unique de coopération internationale dans le domaine de l’énergie. ITER sera la plus grande installation expérimentale de fusion jamais construite. Le programme a été conçu pour démontrer la faisabilité scientifique et technique de l’énergie de fusion.
La fusion est à l’origine de l’énergie du soleil et des étoiles. Lorsque des noyaux atomiques légers s’assemblent pour former des noyaux plus lourds, une grande quantité d’énergie est libérée. La recherche sur la fusion vise à développer une source d’énergie sûre, inépuisable et respectueuse de l’environnement.
La contribution de l’Europe représente près de la moitié du coût de construction de la machine ; les six autres membres engagés dans ce projet coopératif international (Chine, Japon, Inde, Corée du Sud, Russie et Etats-Unis) contribueront de manière égale au reste du financement.
ITER est implanté à Cadarache, dans le sud de la France.
www.iter.org
Ces deux projets, pour l’amélioration des réseaux d’eau du pays, s’élèvent à plus de 60 millions d’euros.
Le premier contrat, pour le Jamaica Water Supply Improvement Project (JWSIP) – Category B, est le prolongement du projet JWSIP – Category A déjà réalisé par VINCI Construction Grands Projets et élu « projet de l’année 2012 » en Jamaïque, toutes ingénieries confondues.
Dans le cadre de ce projet, VINCI Construction Grands Projets assurera le remplacement des canalisations de transfert de l’agglomération de Kingston, qui présentent actuellement de nombreuses fuites. La nouvelle canalisation d’eau brute permettra, en outre, d’alimenter une nouvelle station de traitement d’eau sur le fleuve Rio Cobre. Trois stations de traitement d’eau potable sur la côte Nord de la Jamaïque seront également réhabilitées. Les travaux, d’un montant de 62 millions de dollars (environ 47 millions d’euros), démarreront début 2013, pour une durée de 24 mois.
Le second contrat, à Port Antonio, au nord-est de la Jamaïque, porte sur la fourniture et la pose de canalisations en zone urbaine, ainsi que des travaux de dragage et d’aménagement d’un émissaire en mer. Il s’agit de la deuxième phase d’un projet réalisé dans cette même ville par VINCI Construction Grands Projets en 2010.
Les travaux, d’un montant de 17,5 millions de dollars (environ 13 millions d’euros), ont débuté en décembre 2012 et dureront 18 mois.
Ce partenariat public-privé porte sur un pont haubané de 762 mètres sur l’Ohio, qui reliera la ville de Louisville dans le Kentucky au sud de l’Indiana, un tunnel bitube à l’approche du pont côté Kentucky, d’une longueur de 512 mètres, 19 ouvrages, ainsi que des travaux d’amélioration du réseau routier et des infrastructures associées. Le nouveau pont East End, situé à 13 kilomètres du centre de Louisville, reliera l’autoroute « Gene Snyder Freeway » et la voie « Lee Hamilton Highway ».
Les travaux, d’une durée estimée à 3,5 ans, seront réalisés par une co-entreprise en conception et construction comprenant Walsh Construction (60 %) et VINCI Construction Grands Projets (40 %). L’ingénierie sera confiée à Jacobs Engineering. La construction devrait débuter à l’été 2013 pour s’achever à l’automne 2016.
Le montant total du contrat avoisine le milliard de dollars, soit environ 780 millions d’euros.
Le consortium piloté par VINCI Concessions se chargera de l’exploitation, de l’entretien courant et de la remise en état de l’infrastructure pour une durée de 35 ans. Il touchera en contrepartie une redevance qui sera fonction de la disponibilité de l’ouvrage.
L’East End River Crossing, qui s’inscrit dans le chantier des ponts sur l’Ohio (Ohio River Bridges), est l’un des plus importants projets d’amélioration des réseaux de transport aux Etats-Unis. Il permettra de fluidifier la circulation et d’améliorer la sécurité des transports.
L’ouvrage sera situé à 3 kilomètres au nord des écluses de Gatun, près de la ville de Colon. Le contrat porte sur la construction d’un pont à haubans en béton de 2 x 2 voies, d’une longueur de 1 050 mètres, avec une portée centrale de 530 mètres, des pylônes d’une hauteur de 212,5 mètres et un tirant d’air de 75 mètres. Le pont de l’Atlantique sera le plus long pont haubané en béton du monde d’une travée centrale de 530 mètres.
Il permettra notamment le passage d’importants porte-conteneurs de type « Post-Panamax » dans le cadre de l’exploitation du Canal élargi. Il permettra également aux véhicules de traverser le Canal de Panama, côté Atlantique, indépendamment du fonctionnement des écluses.
Pour ne pas interférer avec le trafic du canal, les travaux ne pourront avoir lieu en pleine voie navigable, ce qui impliquera de couler en place le tablier du pont. Le contrat comprend également la construction, de chaque côté du pont, des viaducs d’accès d’une longueur totale de 2 kilomètres, ainsi que des routes de connexion au réseau existant.
Les travaux doivent débuter dès janvier 2013, pour une durée de 3,5 ans.
Ce contrat, qui marque le retour historique d’une entreprise française sur le site du Canal de Panama, vient enrichir les nombreuses références de VINCI Construction Grands Projets dans le domaine des ponts : Pont de Normandie (France), Pont sur la Severn (Royaume-Uni), Pont de la Confédération (Canada), Pont sur le Tage (Portugal), Pont de Rion-Antirion (Grèce).
Le contrat comprend d’une part la construction à l’explosif d’un tunnel de 2 475 mètres et d’autre part un tunnel bi tube de 1 400 mètres réalisé avec un tunnelier à pression de boue de 7,4 mètres de diamètre excavé.
Les travaux débuteront en octobre 2012, pour une durée de 68 mois.
La nouvelle ligne SCL du métro de Hong Kong est découpée en 10 lots principaux et porte sur la réalisation de 12 kilomètres de métro en souterrain, la construction de 4 nouvelles stations et l’aménagement de 2 stations en interconnexion.
VINCI Construction Grands Projets avait déjà participé à la construction du métro de Hong Kong entre 1998 et 2002 en réalisant les 5 tunnels de Black Hill dans le cadre de l’extension du métro jusqu’à la ville nouvelle de Tseung Kwan O.
Ce projet intervient dans le cadre du contrat de construction d’un déversoir auxiliaire, conclu par la société China Henan Co avec ARA-Sul (l’autorité régionale de l’eau) et financé par la Banque Africaine de Développement.
Le barrage de Massingir est situé sur la rivière Olifants, un affluent du Limpopo, dans le sud du Mozambique. Le barrage a été construit dans les années 70 pour l’irrigation, la lutte contre les inondations et la production d’électricité, mais la capacité d’évacuation de son déversoir était insuffisante pour faire face à un niveau de crue maximum. Le déversoir auxiliaire, équipé de 14 hausses droites, de 5,80 mètres de haut et 11,23 mètres de large, permettra, avec le déversoir principal, d’atteindre une capacité totale d’évacuation de 34 000 m3/s. Le système de hausses fusibles, développé exclusivement par Hydroplus, a été sélectionné par le bureau d’études Tractebel Engineering, filiale de GDF SUEZ, parmi d’autres solutions telles qu’un déversoir labyrinthe fixe ou des digues fusibles.
Les études de conception doivent être effectuées en 2012 et l’installation sera réalisée en 2013.
Ce premier contrat au Mozambique marque le grand retour d’Hydroplus en Afrique australe, région dans laquelle plusieurs barrages sont déjà équipés de hausses fusibles : Eikenhof et Shongweni en Afrique du Sud, Ruti et Ruia au Zimbabwe et Kamuzu au Malawi.
Cette étape marque le début du creusement des 7 kilomètres de tunnel, qui devraient être réalisés en deux ans par ce tunnelier à pression de boue Herrenknecht de 120 mètres de long et 8,85 mètres de diamètre.
Le projet du Lee Tunnel s’est vu par ailleurs décerner le prix « Infrastructure » et le prix de la « plus grande contribution à la ville de Londres » pour l’excellence de ses parois moulées, lors de la cérémonie de remise des prix de l’ICE (Institution of Civil Engineers) le 5 mars 2012 à Londres.
Le projet porte sur la construction d’un tunnel de 7 kilomètres pour eaux pluviales et usées à l’Est de Londres, qui permettra de réduire de moitié les 32 millions de m3 d’eaux polluées qui sont déversées dans la Tamise chaque année en les capturant à la source. Il comprend également la réalisation de quatre puits de très grande dimension, ainsi que la fourniture et l’installation des équipements et des automatismes nécessaires à la gestion des effluents et à leur relevage sur plus de 80 mètres.
Il mobilise actuellement près de 430 collaborateurs, dont une trentaine d’expatriés et de VIE (Volontariat International en Entreprise) VINCI Construction Grands Projets et une vingtaine de collaborateurs de Bachy Soletanche.
Une fois achevée, la ligne 3 traversera la capitale égyptienne d’est en ouest, depuis l’aéroport jusqu’aux quartiers à l’ouest du Nil. Le développement du réseau du métro du Caire s’inscrit dans un vaste plan de désengorgement qui vise à desservir le « Grand Caire » d’ici 2022. Il va contribuer à limiter la pollution de la plus grande mégalopole d’Afrique.
Ce chantier, qui a duré 51 mois, a mobilisé 3 500 personnes dont 85 expatriés. Il est piloté en groupement par VINCI Construction Grands Projets aux côtés de Bouygues Travaux Publics, Orascom, et Arab Contractors. Le marché de génie civil de la phase 1, d’un montant de 235 millions d’euros, a porté sur la construction d’une section de 4,2 km de tunnel et des 5 stations. De son côté, ETF-Eurovia Travaux Ferroviaires, filiale de VINCI, était mandataire du groupement du lot voies ferrées. Ce lot comprenait la fourniture et la pose de 11 km de voies ferrées simples en tunnel et du rail d’alimentation électrique.
Les deux premières lignes du métro du Caire ont été construites par VINCI et transportent aujourd’hui près de 4 millions de voyageurs chaque jour. VINCI Construction Grands Projets, en groupement avec Bouygues Travaux Publics, Orascom, et Arab Contractors, réalise actuellement la phase 2 de la ligne 3, dont les travaux avancés à 60 % devraient être achevés début 2014 (6,5 km de tunnel et 5 stations). La phase 3 est en cours d’étude par la National Authority for Tunnels (NAT).
VINCI Construction Grands Projets a régulièrement œuvré à la réalisation d’équipements majeurs en Egypte et a récemment signé, le 12 décembre 2011, le contrat de conception-construction du nouveau barrage d’Assiout.
VINCI Construction Grands Projets et Entrepose Contracting, toutes deux filiales de VINCI, viennent de signer, dans le cadre d’une joint venture avec Thiess Pty Ltd, filiale de Leighton Holdings Limited, un contrat d’un montant d’environ 500 millions de dollars australiens (environ 400 millions d’euros) pour l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction de deux réservoirs à double paroi pour le stockage de gaz naturel liquéfié (GNL) d’une capacité unitaire de 150 000 m3, ainsi que de deux réservoirs de stockage de condensats d’une capacité unitaire de 120 000 m3.
Ce contrat devrait créer environ 475 emplois dans la région de Pilbara, située en Australie Occidentale ; 75 % des recrutements seront réalisés en Australie dont 55 % en Australie Occidentale. La communauté aborigène sera fortement impliquée dans le projet.
Le projet Wheatstone, dont l’opérateur est Chevron, est un projet de gaz naturel liquéfié et de gaz domestique géré par Bechtel Australia et situé près d’Onslow, dans le nord-ouest de l’Australie. C’est l’un des plus grands projets d’exploitation de ressources naturelles du pays. Le contrat, qui entre en vigueur immédiatement, prévoit une construction qui s’étalera de juillet 2013 à septembre 2016.
VINCI Construction Grands Projets et Entrepose Contracting ont construit plus de 30 réservoirs de stockage de gaz naturel liquéfié dans 10 pays au cours des vingt dernières années, parmi lesquels trois réservoirs d’une capacité unitaire de 180 000 m3 pour le terminal de regazéification Gate aux Pays-Bas en 2011.
